Les yeux sont timides,
D’un noir sincère et vif
Qui me cisaille.
Je m’envole,
Le temps n’est plus rien
Et la mort est morte.
Je me sens vivre au delà du
monde,
Je t’aime Claire, c’est une
folie.
La bouche est fine,
D’un carmin juvénile
Qui m’aspire.
Le maelström,
Aux remous aux volutes,
Je me sens y sombrer.
Je t’aime Claire, c’est un
marasme.
La silhouette est altière,
Un soupçon de fusain,
Une icône, image d’antan
Que j’idolâtre.
Tout mon être frissonne
Et je me sens minable.
Je t’aime Claire, c’est une
épreuve.
La mèche morelle est un voile,
Un rideau de fumée,
Un crible devant le foyer
Qui m’embraise.
Le salant du désert,
Aveugle, identique,
Je me sens le quitter,
Je t’aime Claire, c’est un espoir.
Gaël Hemery
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire